Lieu de pèlerinage , station balnéaire , capitale de la Camargue , terre d’accueil, de tradition , site de légende ,

Les Saintes-Maries-de-la-Mer

cumulent les bonnes raisons de s’y rendre !

Exil des saintes Maries :

Le ciel est beau, la mer est calme, tout dans la nature est tranquille sur le rivage de cette terre qui a vu mourir le Sauveur : Les juifs de Judée ayant à leur tète les princes , les prêtres et les principaux chefs de la nation juive , s’agitent et s’avancent furieux.

Ils jettent quatre femmes dans une barque

sans rames, sans gouvernail, sans provisions.

Déjà ces excités se réjouissent dans leur cœur à la pensée de les voir périr par le naufrage ou par la faim , à bord ce sont Marie Jacobé et Marie Salomé, avec leurs deux servantes, Marcelle et Sara qui désespèrent .

Ainsi disparut l’humble nacelle, s’éloignant à jamais des côtes inhospitalières de la Palestine, au grand étonnement de là foule, emportant les nobles fugitifs qui vinrent heureusement aborder près de l’embouchure du Rhône, sur l’île de la Camargue, où ils s’illustrèrent bientôt par leur vie chrétienne et attirèrent les peuples par leurs miracles.

A peine les pauvres exilés eurent-ils mis pied à terre que leur première préoccupation fut de
remercier le ciel de la protection miraculeuse dont ils avaient été l’objet pendant leur traversée.

Un autel en terre pétrie fut élevé par leurs soins sur la plage,.

C’est le mythe fondateur des Saintes Maries

dans le désert de la Camargue .

Le village des Saintes-Maries-de-la-mer s’est développé entre la mer méditerranée et le Rhône.

L’influence de l’eau de mer salée d’une part et celle de l’eau douce du fleuve d’autre part ont donné naissance à un environnement naturel particulier.

Si l’homme est intervenu pour façonner les paysages actuels dès le XII^ème siècle, on y trouve également des traces de civilisations préromaines, puis l’existence d’installations portuaires autour du VI^ème siècle.

La construction de digues et la création d’un réseau d’irrigation à partir du XVI^ème siècle n’ont pas dévié les oiseaux migrateurs, ni les flamants roses de leur trajectoire : une faune d’une diversité exceptionnelle parmi les plus remarquables d’Europe.

1892 : Un coup de tonnerre !

Les Saintes Maries de la Mer connaissent une révolution en étant reliées à Arles en 1892 par le chemin de fer permettant ainsi l’essor du tourisme balnéaire.

Les Saintes Maries de la Mer s’érigent en capitale pour qui s’éprend de la Camargue,  envoûté par sa beauté sauvage, sa culture et ses traditions vivantes et authentiques.

Que faire et visiter aux Saintes Maries ?

L’ÉGLISE

Construite près de l’embouchure du Petit-Rhône, l’Eglise des Saintes Maries de la Mer avait une position stratégique importante. Car au moment de son édification, aux IX° et XII° siècles, les pirates sévissaient sur la côte et il fallait se défendre contre les invasions.

L’église domine le village et est visible à 10 km depuis l’intérieur des terres. Il s’agit d’une véritable forteresse, formée d’une nef unique et droite, sans ornement et haute de 15 mètres. Le toit est entouré d’un chemin de ronde, avec créneaux et mâchicoulis et servit de tour de guet.

LES CABANES DE GARDIAN

Demeure des gardians, des pêcheurs et des bergers, la cabane se reconnaît à son volume géométrique.

Jadis, les murs des cabanes étaient construits avec des matériaux issus des marais : glaise et roseaux.

L’ANCIEN HÔTEL DE VILLE

Le Musée Baroncelli, aujourd’hui fermé, était installé dans l’ancien Hôtel de Ville, aussi prétoire de justice et de paix, construit en 1876 par l’architecte arlésien Véran.

Il succède au premier hôtel de ville édifié en 1655 dont seuls subsistent les médaillons de marbre aux armoiries de France et de Navarre d’une part, des saintes Maries de la mer, d’autre part, sculptés par l’artiste lyonnais Pierre Sibrent, au XVIIème siècle.

Folco de Baroncelli

Folco descend d’une vieille famille toscane venue de Florence installée en Provence depuis 1487 dans leur propriété du Palais du Roure à Avignon.

Durant son enfance, un évènement va profondément le marquer. Il n’avait pas encore dix ans ce 25 mai 1878 quand sa grand-mère décida de l’emmener au pèlerinage des Saintes Maries de la Mer.

Dans la bousculade de la foule des pèlerins il se trouva, un moment, arraché à sa grand-mère et fut poussé dans l’Eglise où il se retrouva au seuil de la Crypte de Sarah. Là, une vieille gitane le porte dans ses bras jusqu’à l’Autel et lui dit : « Si tu es venu jusqu’ici, c’est que toute ta vie tu protègeras notre peuple ! ». C’est effectivement ce qu’il fit.

Il se fit avec Frédéric Mistral l’inventeur de la Camargue et de sa culture : personnage emblématique , Lou Marquès, dirigeant du journal félibréen « l’Aïoli » en Avignon, fut un ardent défenseur des coutumes du patrimoine écologique , traditionnel et culturel de la Camargue.

Il mena une vie de gardian et milita en faveur de la tolérance.

Il en a exploité des traditions avérées et en a instauré de nouvelles en s’inspirant du Wild West Show de Buffalo Bill lors de son passage dans le Midi.

C’est à lui que l’on doit la reconnaissance du pèlerinage gitan par les autorités ecclésiastiques.

C’est l’origine du tourisme aux saintes

Une nature préservée !

Côté mer ou côté nature,

côté fleuve ou côté marais,

Côté faune ou côté flore. 

Les Saintes–Maries-de-la-Mer sont une destination de choix pour tous les amoureux d’activités de pleine nature.

Le cheval est le meilleur moyen pour découvrir avec respect la nature fragile et sauvage, avec ses marais, ses végétaux et ses nombreuses espèces d’oiseaux. 

Le vélo est l’autre moyen moins bucolique d’apprécier ces paysages hors norme .

Vous pourrez ainsi vous promener le long de ses étangs, admirer le paysage saisissant, bronzer sur les plages de sable fin sous un soleil radieux et vous imprégner de l’ambiance et du folklore unique de Saintes Maries …

Le saviez vous??

La superficie de la réserve nationale de Camargue est de plus de 13 000 hectares.
Située en quasi totalité sur la Commune des Saintes Maries de la Mer, elle couvre près de la moitié du territoire communal, ce qui en fait une des réserves des plus étendues d’Europe.