Deux espèces de Langouste sont rencontrées en Méditerranée :
la Langouste rouge (Palinurus elephas) et la Langouste rose (Palinurus mauritanicus, appelée aussi Langouste du large). On les rencontre habituellement sur fonds rocheux où elles se cachent dans des anfractuosités. Ces deux espèces sont ressemblantes mais occupent des profondeurs différentes : jusqu’à 150 mètres pour la Langouste rouge, au-delà de 150 mètres pour la Langouste rose.
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Elles se nourrissent d’échinodermes (dont oursins) et de mollusques dont elles sont capables de briser les coquilles, ainsi que d’algues et de toutes sortes d’animaux marins, dont des poissons et d’autres crustacés, ainsi que de cadavres.
Elle peut atteindre 130 ans , il faut attendre 4 ans pour quelle se reproduise ,si elle ne rencontre ni l’homme ,ni les prédateurs :c’est une ressource rare et chère.
Ce qui explique son prix lié aussi au fait que les pécheurs n’ont que très peu de temps pour la pécher , alors partons en mer :
Depuis plus de 30 ans, nos océans ont subis de nombreux excès de la part du monde de la pêche. Les ressources marines sont une des premières ressources renouvelables dont on voit aujourd’hui les limites ! Opposée à cette pêche à outrance et destructrice, une pêche dynamique et vertueuse voit peu à peu le jour où l’écosystème devient un allié et les objectifs économiques sont synonymes de progrès social et de respect de l’environnement. C’est une pêche à visage humain. En Corse il existe des acteurs de la pêche pour qui pêcher durablement est synonyme d’adaptation, de remise en question et d’évolution permanente. Diversification, reconversion, et valorisation sont les maîtres mots de l’île et de ses hommes: alors là
aussi à consommer avec plaisir et modération.