Une fois n’est pas coutume , nous reprenons l’excellent article de https://lechommerces.fr/ qui reprend si bien les problématiques des commerçants aujourd’hui :
- Oui avoir un site (méme deux !) ne suffit pas pour être visible sur le net !
- Oui les Plateformes trustent les audiences au déficit des autres .
- Oui tout le monde , ne reconnait pas une place à ses produits dans ces plateformes ou règne l’anonymat , ou sont parqués des millions de produits !
- Oui le chiffre d’affaires des producteurs et boutiques chute ou stagne mois après mois et ce n’est peut être pas uniquement le fait de la crise sanitaire , mais le fait d’une réelle évolution de la clientèle et de ses habitudes .
Chez https://portail-de-provence.fr/ nous ne nous sentons pas abattus :
- Oui on peut être visible sur le Net , mais pas en étant tout seul !
- Oui on pourra truster l’audience de nos clientèles indépendamment des grandes plateformes (à condition d’en avoir les moyens !)
- Oui sur portail-de-provence.fr , nos produits sont reconnus pour leurs Adn , celui de produit issus du Sud et créés par des passionnés et acharnés qui croient dans l’avenir de leurs petites ou grandes entreprises . Sur portail-de-provence.fr certains de nos partenaires sont des “Extrêmement Petites Entreprises” dont la survie se joue au jour le jour et on les aime pour ça !
- Oui on peut enrayer la chute ou la stagnation des chiffres d’affaires , mais pas en faisant “comme avant” !
L’évolution du commerce numérique ne profite qu’aux grands acteurs du net, Amazon et autres. Nous en tant que petits commerçants, même en ayant 2 sites sur internet, nous ne récoltons pas les fruits du travail fournit. Dommage. Notre seule arme, en espérant un renversement de situation, c’est notre professionnalisme et notre conseil à la clientèle, là dessus Amazon et les autres géants ne nous arriveront jamais à la cheville !
Une grande majorité des commerçants déplorent une chute de l’activité depuis le début du mois de décembre.
Comment l’expliquer, et surtout quelles actions mettre en place pour contrer cette baisse ?
La parole est donnée aux commerçants.
En pleine période des fêtes de fin d’année,
l’activité des commerces tourne au ralenti.
Les derniers résultats du sondage que nous avons mené du 7 au 14 décembre 2021 montrent que la quasi totalité des commerçants qui ont répondu à l’enquête enregistrent des baisses de chiffre d’affaires (voir plus bas). Et si l’évènementiel, et les activités liées au tourisme et à la restauration sont particulièrement impactés, ils ne sont pas les seuls. A l’heure actuelle, tous les secteurs du commerce font face à une baisse prononcée de l’activité. « Quand on se met à discuter autour de soi on se rend bien compte que la situation s’est dégradée pour presque tout le monde. Certes il y en a toujours pour qui les affaires continuent de tourner, mais dans l’ensemble la fréquentation en centre-ville n’est plus ce qu’elle était », relate par exemple Dominique, gérant d’une librairie à Mâcon.
Comment expliquer cette baisse d’activité ?
Première raison évidente pour bon nombre de commerçants, la résurgence de l’épidémie depuis ces dernières semaines. « A force d’en parler continuellement dans les médias, d’inciter les Français à rester chez eux au maximum, à télétravailler, à annuler les rassemblements de fin d’année, on en arrive au résultat actuel », constate Estelle, gérante d’un restaurant à Marseille. Une récente enquête menée par le Groupement National des Indépendants (GNI) vient justement de mesurer l’ampleur des dégâts dans le secteur de l’hôtellerie/restauration. 75% des cafés, bars, brasseries ont ainsi enregistré des annulations de leurs clients. Une proportion qui monte à 84 % pour les restaurants, 85 % pour les hôtels et même 96% des traiteurs organisateurs de réceptions !
A cela s’ajoute un second facteur externe, à savoir une poussée inflationniste qui n’était plus observée en Europe depuis de nombreuses années. Les prix à la consommation ont ainsi augmenté de 2,8 %, sur douze mois glissants en France. Avec un impact direct sur la consommation des ménages, qui ne cesse de reculer depuis la rentrée.
Reste que le Covid et le contexte actuel inflationniste n’explique pas tout. « Bien entendu que ça a un fort impact, car la restauration et la culture sont des moteurs de fréquentation des centres-villes, mais selon moi il y a aussi des raisons plus profondes à cette raréfaction de la clientèle, analyse Stéphane, à la tête d’une boutique de prêt-à-porter à Paris. Le changement des habitudes de consommation, déjà commencé avant la période Covid, n’a fait que s’accélérer. Le monde est en train de changer, et le numérique notamment prend de plus en plus de place. On commande à manger en ligne, on achète des articles de mode en ligne, on lit en ligne… Forcément l’impact sur le commerce est énorme ». Les chiffres sont là pour en attester. Les ventes sur internet ont progressé de +15% au cours du 3ème trimestre 2021, alors que le e-commerce s’apprête à franchir le cap des 130 milliards d’euros de chiffre d’affaires à la fin de l’année !
« Il n’y a pas que le digital non plus, tempére Sarah, à la tête d’une épicerie fine à Angers. A nous aussi de nous remettre en question, travailler notre offre, peaufiner notre communication, soigner l’agencement de notre point de vente… Quand on propose quelque chose de différent, la clientèle est souvent au rendez-vous ». Dans son dernier baromètre du centre-ville et des commerces, l’association Centre-ville en Mouvement mettait justement en avant l’importance d’avoir accès à des produits en circuits courts, locaux, mais aussi que l’on ne retrouve pas facilement ailleurs, pour dynamiser la fréquentation des cœurs de ville.
Quid des prochains mois ?
A court terme, l’activité des commerces va de nouveau dépendre de l’évolution de l’épidémie, et des restrictions qui seront imposées, ou levées, à la population.
D’autres, à l’image d’Antoine, caviste à Strasbourg, se veulent un peu plus optimistes.
Les dés sont lancés.
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