Dans un cadre bucolique, au milieu des vignobles des Coteaux Varois, l’Abbaye de la Celle vous accueille pour une expérience inoubliable !
L’abbaye de La Celle est un monastère médiéval bénédictin, construit entre la fin du XIIe et le début du XIIIe siècles, typique de l’art roman provençal , Mais il existait une autre abbaye sur le même lieu dès le 11e siècle. (Ainsi qu’une villa romaine, exploitation agricole restée active jusqu’au 6e siècle).
Classée Monument historique en 1886, l’abbaye appartient
au Département du Var depuis 1990.
Plusieurs campagnes de fouilles archéologiques menées par le Département du Var ont été réalisées entre 2011 et 2018.
Le site de l’abbaye de La Celle a été occupé dès l’Âge du Fer (entre les IIe et Ier siècles av. J.-C.). Les fouilles récentes ont mis au jour un four et un sol de cette époque. Sur le même emplacement, une « villa » romaine s’est installée au IIe siècle après Jésus-Christ. Il s’agit d’une « pars rustica », exploitation agricole dont le pressoir et le fouloir ont été retrouvés dans la cuisine de l’abbaye.
Cette « villa » est restée active jusqu’au VIe siècle. C’est ensuite au début du xXIe siècle qu’a commencé la construction du premier monastère.
Ce premier monastère avait la particularité d’être double, les hommes avaient d’un côté leurs bâtiments et desservaient l’église Sainte-Perpétue, les moniales utilisaient l’église Sainte-Marie.
Les deux établissements avaient à leur tête une prieure et un prieur désignés par les moines de Saint-Victor. Cet établissement, improprement appelé abbaye, avait en fait le rang de prieuré.
L’abbaye suivante exclusivement féminine a accueilli des bénédictines issues de grandes familles de Provence et du Languedoc pendant plus de 500 ans. La Comtesse de Provence Garsende de Sabran s’y retira en 1225. Le couvent est finalement fermé au XVIIème siècle au début du règne de Louis XIV.
Aujourd’hui, l’église du XIIème siècle renferme un mobilier remarquable : notamment des retables et un crucifix catalan du XIVème siècle ainsi qu’un sarcophage du XIIème siècle.
Elle fait aujourd’hui l’objet d’une importante campagne de reconstitution intégrale : Occupée par des religieuses bénédictines, et réformée au XVIIe siècle par le cardinal Mazarin, elle permettra de découvrir, une fois ses travaux achevés, l’église Sainte-Perpétue avec son sarcophage du XIIIe siècle, le chauffoir, la salle capitulaire avec sa voûte à arêtes ogivales à croisillons lourds, le cloître des moniales ou encore le jardin entièrement restauré au XXe siècle et dévoilant plusieurs arbres bicentenaires.
Charles de Gaulle, (1890-1970), dans les années 1960 y séjourna à 3 reprises et y écrira une partie des mémoires de guerre (à l’hostellerie établissement hotelier à coté de l’abbaye).
l’hostellerie établissement hotelier à coté de l’abbaye
Le restaurant, récompensé par une étoile au guide Michelin, vous propose une cuisine sincère inspirée par le terroir de la région et les légumes issus du potager ; ici vous trouverez 25 variétés de tomates, 15 variétés de basilics, 4 variétés de courgettes, 4 variétés de courges et des aubergines. Mais aussi poivrons, fraises, kaki, fenouil, betterave et blettes
Le chef
Nicolas Pierantoni est un enfant du pays : né à Brignoles, il a grandi dans le village même de La Celle. Travailler à L’Hostellerie était un rêve d’adolescent et, sitôt ses études terminées, il fait partie de l’équipe qui ouvre l’établissement en 1999.
Au bout de trois ans, pressentant son potentiel, Alain Ducasse l’envoie dans son restaurant de Monaco, Le Louis XV, la pépinière de la plupart de ses chefs, où il se forme avec Franck Cerutti. Il revient à La Celle en 2006 comme second, aux côtés de Benoît Witz.
En 2016, Alain Ducasse le nomme chef de l’Hostellerie de l’Abbaye de la Celle.
Le Département organise dans l’Abbaye deux expositions par an. L’une, dans le dortoir, est dédiée à l’archéologie. Les objets présentés sont issus des fouilles réalisées dans le département et conservés par le service départemental du patrimoine et de l’archéologie.
L’autre, dans le réfectoire, est dédiée à l’art contemporain.
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Le jardin sur 3 hectares fut entièrement restauré au 20 éme siècle par le paysagiste Francesco Flavigny. Il s’inspire de l’esprit de Provence.