La Figue de Solliès
Le bassin de production de la prestigieuse Appellation Figue de Solliès se situe en Provence dans le Département du Var, dans les secteurs privilégiés de la Vallée du Gapeau ,
à quelques encablures de la Méditerranée.

Bénéficiant d’un microclimat spécifique, autour de Solliès-Pont sa capitale, l’Aire Géographique d’Appellation de la Figue de Solliès apparaît comme le principal bastion de la culture de la figue en France.
Nous vous invitons à la découverte des saveurs gustatives uniques de notre production, de son terroir privilégié et des savoir-faire locaux ancestraux qui concourent à lui donner toute sa typicité.
AOP Figue de Solliès : parfois imitée, jamais égalée !

L’Appellation d’Origine Protégée : bien plus qu’un label.
Une Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) est une dénomination géographique utilisée pour la désignation d’un produit. La reconnaissance en Appellation constitue le plus haut témoignage de la spécificité d’un produit agroalimentaire au travers d’un terroir déterminé, de conditions de production précises et d’une notoriété dûment établie.
“La démarche de reconnaissance en AOC pour la Figue de Solliès a été initiée en 2000 par le Syndicat et elle a abouti en 2006. En 2011, la Figue de Solliès a acquis définitivement ses lettres de noblesse avec l’obtention de l’Appellation d’Origine Protégée (AOP) qui est venue récompenser les caractéristiques de la production à l’échelle européenne. “
L’extension de l’Appellation à la figue destinée à la transformation en Décembre 2020 constitue une étape supplémentaire décisive pour la pérennité de la Figue de Solliès et sa notoriété.

Une culture ancestrale.
Le figuier est apparu en France dès l’Antiquité dans la région marseillaise grâce au peuple phocéen qui a importé les premiers arbres. Petit à petit, la culture de la figue s’est développée vers l’Est de la Provence et c’est au Moyen Âge que le figuier a élu domicile au bord du Gapeau, petit fleuve du bord de mer, véritable fil conducteur du paysage, qui irrigue depuis toujours les sols du bassin de production assurant ainsi leur fertilité.

Ce n’est donc pas un hasard si la culture de la figue est devenue la production dominante au fil des décennies dans ce terroir privilégié. Autrefois uniquement destinée à l’alimentation des populations locales, la figue s’est progressivement développée sur les étals à partir du XIXème siècle grâce à l’apparition de la voie ferrée puis la filière s’est définitivement structurée avec la création de la coopérative COPSOLFRUIT en 1961 à Solliès-Pont et la fondation du Syndicat de Défense de la Figue de Solliès en 1996.

Ses Vertus !
Si la figue contient moins de vitamine C que les autres fruits, elle offre d’excellentes teneurs en minéraux, fibres et composés antioxydants.
La saison de la figue fraîche commence en juin et se termine en août. Il existe une centaine de variétés de figues, mais deux dominent les étals de nos marchés :
– la blanche, dont la peau est vert pâle et sa pulpe rouge ;
– la violette, dont la peau est d’un rouge violacé plus ou moins foncé et la pulpe rouge grenat.
La figue est riche en minéraux et oligo-éléments : potassium, fer, cuivre, et constitue une bonne source de vitamines du groupe B. Sa chair et sa peau apportent différents composés phénoliques antioxydants : des flavonoïdes et des caroténoïdes, ainsi qu’une quantité intéressante de fibres. L’essentiel de son apport énergétique est fourni par ses glucides.
Le Programme National Nutrition Santé recommande de consommer chaque jour au moins 5 portions (de 80 g minimum) de fruits ou de légumes, et de profiter au maximum de leur variété saisonnière. Deux grosses figues ou trois petites correspondent à une portion de fruits.
De nombreuses études ont démontré qu’une consommation élevée de légumes et de fruits, dont la figue, pouvait diminuer le risque de maladies cardiovasculaires, de certains cancers, et d’autres maladies chroniques.
Blanche, noire, rouge, violette ou bicolore, la figue offre une chair onctueuse avec de petits grains “craquants” ainsi que des saveurs douces et acidulées. Ce fruit apporte une touche d’originalité à de nombreuses recettes salées ou sucrées, nous permettant de nous régaler tout en profitant de ses apports en fibres, potassium, cuivre et en anti-oxydants.
Leurs vitamines, minéraux, et composés antioxydants ainsi que leurs fibres joueraient un rôle protecteur significatif.

Rôti aux figues de Solliès
Pour 6 à 8 personnes :
* Rôti
* Figues de Solliès AOP
* Peut se faire avec tout rôti (veau, agneau, lapin, mouton, porc et poulet)
Prenez les figues, piquez-les sur un plat beurré, salez et poivrez légèrement puis cuisez-les à four moyen. Dès évaporation complète de l’eau, repiquez les figues, mouillez-les jusqu’à hauteur complète avec le jus du rôti ayant cuit 1h15. Faites encore cuire le tout pendant 25 minutes. Dressez le rôti sur un plat puis entourez-le de figues. Passez le jus et servir à part.
Une fable de Jean Claude Istre fabuliste à La Londe les Maures :
Un enfant de Solliès-Pont découvrit en courant,
Dans le jardin de ses grands-parents,
Un arbre merveilleux,
Il n’en croit pas ses yeux.
En le voyant chargé de fruits,
Qui dans la réalité sont des réceptacles charnus,
Dont les apparentes graines sont en réalité des fruits,
Mais il faut être botaniste pour le savoir,
Ou encore enfant du terroir.
Mais peu importe, tant ce faux fruit est bienvenu.
Il veut y monter, son grand-père lui dit :
« Attention cet arbre est beau et généreux,
Mais il peut être dangereux,
Un certain Adam et une certaine Ève en firent l’expérience,
Ceci justement à l’occasion de la première naissance,
Lorsqu’ils en dévorèrent les fruits,
Car c’était l’arbre de la connaissance,
Ce qui par Dieu était interdit.
Et du coup, ils furent chassés de ce terrestre Paradis.
Aujourd’hui il n’a pas autant de dangerosité,
Et nous ne risquons pas de perdre un Paradis déjà perdu,
Mais demeurent certains inconvénients,
Et pour le fréquenter il faut être prudent.
Ses feuilles sont irritantes au toucher,
Sa sève, sorte de latex est toxique, mais avec des gants,
Appliqué sur des verrues, il peut les éliminer,
Sans risque de toxicité. »
Nanti de ces conseils, l’enfant y monta, ganté,
Et il n’eut pas à le regretter,
Lorsqu’il cueillit les figues à pleins paniers,
Aidé de son frère, le cadet.
C’est ainsi que l’on récolte,
À Solliès-Pont la Bourjeassotte,
Ce fruit noir ou bien violet,
Qui fait la gloire du pays,
Et que le monde nous envie !
MORALITÉ
Le figuier n’est pas seulement présent,
Dans l’Ancien Testament.
On le retrouve aussi dans le Nouveau Testament,
C’est l’arbre biblique par excellence,
Cela explique sa présence.
On le trouve plusieurs fois et notamment.
Chez Matthieu, Marc et Luc, qui ont pu écrire,
Cela va sans dire :
« Regardez le figuier
Et les autres arbres, quand vous voyez
Leurs feuilles commencer à pousser,
Vous savez que la bonne saison est proche, oui, vous le savez. »