La saison du coing va bientot arriver.
Ce fruit qui se consomme exclusivement cuit
se révèle être un délicat accompagnement
de plats d’automne ou de fêtes.
Le coing a besoin de longues périodes de chaleur pour arriver à maturité. Il fait partie de ces fruits qui ne mûrissent que sur les arbres. Il se cueille donc le plus tard possible durant l’automne, afin qu‘il puisse atteindre sa pleine maturité. La récolte est donc très brève : de octobre à novembre.
Le cognassier est un bel arbre, à la fois ornemental et qui produit des fruits assez particuliers à maints égards et fort appréciés. La récolte des coings est synonyme de quelques délices gustatifs, et ces fruits nous l’annoncent déjà en embaumant dès qu’on les approche. Une des caractéristiques des coings est qu’ils sont durs même une fois mûrs, heureusement il y a plusieurs signes qui ne trompent pas, quant au bon moment pour la cueillette.
Comment savoir si le coing est mûr et quand faut-il cueillir les coings ?
Le coing, Cydonia oblonga, a longtemps été appelé “poire de Cydonie” en raison de sa forme (et de son origine, la Crête entre autres) mais certaines variétés offrent des fruits en forme de pomme. Il fait partie des Rosacées, la même famille que les poires et les pommes.
Sa floraison d’un blanc rosé est particulièrement gracieuse et ses fruits sont remarquables, très gros et dorés quand ils sont mûrs.
Il est facile à cultiver, peu exigeant et demande peu de soins.
Il est cultivé depuis très longtemps (4000 ans), en Grèce, en Italie, depuis le Moyen-Âge en France, en Provence notamment (le cognassier sauvage de Provence , celui de Cotignac par exemple) car cette région offre un climat idéal à ce fruit.
La récolte des coings se fait traditionnellement après les premières gelées, pour que le froid annihile un peu des tanins présents, mais aujourd’hui on le récolte généralement avant qu’il ne commence à geler.
Il faut cependant attendre le plus possible afin qu’ils aient atteint la plus belle maturation possible.
Le duvet très fin qui les recouvre s’enlève facilement si vous frottez, ils affichent également une belle teinte dorée et embaument tout autour d’eux.
Le signal de leur récolte est donné par la chute des premiers fruits.
Ses vertus ? Il a des propriétés anti-inflammatoires et il calme les brûlures d’estomac.
Faire ses Pâtes de coings
Ingrédients
- 1.5 kg de coing
- 1 kg de sucre
Instructions
- Laver les coings et les brosser sous l’eau froide pour enlever le duvet des coings.
- Retirer le cœur et les pépins, les placer dans une mousseline.
- Couper les fruits en cubes.
- Remplir une grande casserole d’eau et faire bouillir.
- Ajouter les morceaux de coing et la mousseline. Laisser cuire à feu moyen pendant une vingtaine de minutes.
- Lorsque les morceaux de coings sont tendres, les égoutter.
- Peser les morceaux de coings. Peser la même quantité de sucre.
- Placer les morceaux de coing dans le bol d’un blender et mixer finement.
- Dans une sauteuse, verser la purée de coing et ajouter le sucre.
- Faire cuire à feu doux en remuant régulièrement.
- La pâte de coing doit se détacher facilement des bords de la sauteuse.
- Préparer un plat recouvert de papier cuisson et y verser la pâte de coing.
- Lisser avec une spatule pour obtenir une hauteur de 2 cm environ.
- Laisser sécher à air ambiant plusieurs jours en retournant la plaque quotidiennement.
- Découper la pâte de coings en carré et les rouler dans le sucre.
Loin de la Provence , pas d’arbres ? Pas de fruits ? Pas de Chocolat ! ( lol ! )
Pour retrouver le gout de la Provence et du Coing , on vous propose une spécialité de nos amis des “Conserves Guintrand ” installés en Provence, à Carpentras.
Guintrand produit depuis plus de cent ans des conserves de fruits et légumes issus des terroirs agricoles régionaux.
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