Naît en Corse en 1972, où il passe son enfance à Lumio.

Il y aide son beau-père et sa mère, propriétaires de l’Hôtel Bellevue et fait ses classes au restaurant d’application du Lycée de Balagne à l’Ile Rousse.

Dans l’hôtel familial, il discute avec l’un des clients, qui est chef comptable du Méridien-Montparnasse.

Ce dernier lui propose de le rejoindre , c’est comme cela que Christophe Bacquié est embauché dans ce restaurant.

Toutefois, il n’est pas très heureux dans la capitale,

bien trop loin de sa Corse natale.

Il fera néammoins ses classes et son service militaire dans les plus prestigieux palaces :

• L’hippodrome de Vincennes.
• Le fameux restaurant trois étoiles Michelin de la côte avec Louis Outhier.
• L’Oasis avec Stéphane Raimbault.
• l’Amphyclès, avecPhilippe Groult.
• Le Sofitel de La Défense, au Plaza.

En 1997, à l’âge de 25 ans seulement, il est de retour en Corse, à Lumio, où il rentre comme sous-chef à la Villa, qui est membre de la très select chaîne Relais & Châteaux.

Un an après, le chef étant parti, il partage la responsabilité de la cuisine avec Jean-Luc Deboeuf.

En 2000, sa rencontre avec Sébastien Sevellec et sa soeur, devenue par la suite son épouse, est déterminante dans sa carrière.

«Toutes ces personnes vous transmettent leur savoir

et vous font d’abord rêver»

En 2004, Christophe Bacquié est nommé Meilleur Ouvrier de France, devenant ainsi le premier chef de l’Ile de beauté à obtenir cette haute distinction. 

«Je pense être un cuisinier assez classique, en fait. Et Méditerranéen de coeur… J’ai travaillé avec des maîtres et je reste fidèle à leurs techniques de travail. J’ai eu beaucoup de chance de fréquenter tous ces grands noms, et, je peux le dire, aujourd’hui, c’est que du bonheur… »

Dans son restaurant, qui domine la baie de Calvi, on déguste volontiers des plats comme le gratin de l’étoilage, les rougets, encornets gambari rossi. Langoustines, bars et saint-pierre sont déclinés simplement à la plancha et accompagnés de cocos paimpolais, d’agrumes, de choux romanescos, d’artichauts en bouquet et d’olives noires, voire de girolles.

Il poursuit son parcours brillant en obtenant en 2007, sa deuxième étoile au Guide Michelin et devient l’année suivante, « Grand Chef » Relais & Châteaux en étant récompensé par le Relais Gourmand Trophy.

Il quitte alors sa Corse natale pour la Provence et retrouve en 2010 sa seconde étoile au restaurant MonteCristo.

Deux ans plus tard, ouvre également dans le complexe le bistrot « Le San Felice ».

En novembre 2011, le MonteCristo fait son entrée dans les Grandes Tables du Monde.

 Nouveau défi en s’installant aux commandes des cuisines de l’Hôtel du Castellet.

En 2018, il décroche le graal en obtenant sa troisième étoile au guide Michelin.

Le chef Christophe Bacquié aura passé treize années au piano de l’Hôtel et Spa du Castellet, pour lequel il a décroché la récompense suprême du triple macaron au “Guide Michelin”.

Mais le cuisinier et son épouse, Alexandra, directrice générale de l’établissement, viennent d’annoncer leur départ prochain de l’hôtel-spa varois.

“Forts de ce que nous avons appris ici et ailleurs, nous prenons un nouveau virage. Courant 2023, nous aurons la joie de rallumer le moteur (et le piano) pour proposer à nos hôtes un nouveau lieu de vie à taille humaine, mêlant le sens du confort à la gastronomie. Pour nous, le luxe est dans les détails. Nous travaillerons donc à façonner un lieu unique, emprunt des valeurs qui nous rassemblent : la discrétion et la sincérité”.

Surprises à venir !